Apprentissage et enseignement

Orientation stratégique

Les élèves acquièrent les compétences de communicateur efficace francophone tel que défini dans le Profil de sortie de l’élève catholique de l’Ontario.

LIBÉRER LA PAROLE

Une parole libre, fluide, assurée et juste, qui permet à celui qui l’exprime d’être entendu, compris et accueilli, qui lui donne d’appartenir et de contribuer en tant que membre à part entière de la communauté francophone. Voilà l’héritage précieux que le Conseil scolaire catholique MonAvenir veut offrir à ses élèves : développer chez eux les compétences de communicateur efficace francophone. Pour certains, cela signifie qu’il faut les accompagner de l’écoute passive à la prise de parole. C’est qu’en travers du parcours normal d’apprentissage de la langue, il se dresse trop souvent, en milieu minoritaire, l’obstacle qu’est l’insécurité linguistique. Le français n’est pas la seule langue à laquelle les enfants qui grandissent dans le centre-sud de l’Ontario sont exposés. Issus de familles exogames et multiculturelles, ils sont même, pour la grande majorité, bilingues et plurilingues. Ils ont donc plus d’un tour dans leur sac, plus d’une langue à laquelle ils peuvent avoir recours pour s’exprimer et parfois, la langue française n’est pas celle qu’ils emploient le plus fréquemment en dehors de l’école. Le manque de pratique engendre tantôt une parole hésitante tantôt un entrelacement de langues : aux mots qui sont sur le bout de la langue, qu’on peine à extirper de notre mémoire, on substitue des mots, expressions ou tournures de phrase empruntés à l’anglais.

De communicateur efficace
à communicateur confiant

Cette situation est tout à fait normale en contexte minoritaire. Il faut le comprendre et l’accepter pour pouvoir mettre en place un climat qui encourage l’élève à vaincre sa gêne et à oser prendre la parole, sans crainte d’être jugé. Cette prise de conscience a été amorcée en novembre 2018 avec la conférence du Dr Pascal Lefebvre à laquelle ont participé toutes les directions d’école. La conférence, qui collait parfaitement à la réalité vécue sur le terrain, a été l’élément déclencheur d’un important changement de paradigme. On comprend et on accepte mieux le contexte minoritaire dans lequel on évolue, ce qui permet d’adapter nos interventions de façon à favoriser l’instauration d’un climat linguistique sécurisant, qui encourage la prise de parole spontanée plutôt que d’insister sur l’atteinte d’un idéal de perfection. On veut que les élèves se lancent, qu’ils prennent le risque de s’exprimer, à l’oral comme à l’écrit, et on veut qu’ils y prennent goût. Si c’est en forgeant qu’on devient forgeron, c’est en parlant qu’on devient un locuteur habile, un communicateur confiant et efficace.

Ainsi, beaucoup d’énergie a été consacrée au courant de l’année 2018-2019 à l’instauration d’un milieu linguistique sécurisant au sein des écoles. On valorise la diversité des accents et on crée des activités d’apprentissage qui favorisent une prise de parole spontanée et encouragent l’écriture, en dehors des contextes d’évaluation. En éliminant la honte trop souvent associée aux différents accents ou niveaux de langage, on délie les langues et on bâti la confiance des élèves, ce qui favorise le développement de leurs compétences langagières, tant à l’oral qu’à l’écrit. Un changement de culture de cette envergure nécessite du temps. Aussi, il ne faut pas s’inquiéter de ne pas observer d’impact immédiat sur les indicateurs de rendement en communication orale et écrite. Le virage amorcé guide le Csc MonAvenir sur la bonne voie et le personnel des écoles, accompagné par les services pédagogiques, poursuit ces objectifs avec détermination.

Communication écrite

Communication orale

Compétences de communication

Utilisation du français à l'oral

Faire équipe pour la réussite de tous les élèves

Les écoles sont accompagnées tout au long des cycles d’amélioration en littératie et en numératie. L’appui est offert sous plusieurs formes : en grand groupe, par cycle d’études et individuellement, en fonction des objectifs prioritaires identifiés suite à l’analyse du rendement. Cette approche d’accompagnement personnalisé a permis de constater des progrès remarquables chez les élèves, particulièrement ceux des sous-groupes (PANA), d’actualisation linguistique en français (ALF), PANA et EED ainsi que dans les pratiques pédagogiques des enseignants.

En octobre 2018, une journée pédagogique a été consacrée au thème « La mentalité de croissance qui soutient le bien-être des élèves en mathématiques ». Cette initiative s’inscrivait dans le cadre du plan de mise en œuvre visant l’amélioration systémique du rendement de l’élève, de la pratique pédagogique et du leadership conformément aux attentes prescrites dans le document ministériel « Mettre l’accent sur les éléments fondamentaux en mathématiques ». Ce plan comprenait également, notamment, la création d’un réseau de transition regroupant des enseignants et éducateurs de la maternelle à la 1re année, lequel s’est tenu dans deux régions au printemps 2019.

Au palier secondaire, les écoles offrent des occasions d’apprentissage axées sur les concepts fondamentaux en mathématiques ce qui contribue à préparer les élèves à l'apprentissage de concepts plus avancés dès la 9e année. Les équipes d’apprentissage collaboratif en mathématiques se rencontrent régulièrement afin d’établir le profil d’apprentissage cognitif des élèves et planifier des stratégies d’enseignement et d’apprentissage qui répondent à leurs besoins. De plus, les équipes collaboratives pistent l’impact des interventions ciblées sur le progrès de l’élève. Pour ce faire, les spécialistes des mathématiques et de l’enfance en difficulté travaillent de concert afin d’établir une programmation personnalisée pour l’élève.

De plus, grâce à une initiative ministérielle, le Csc MonAvenir a pu se pencher sur l’examen des résultats de groupes d’élèves de minorités visibles ainsi que des groupes d’élèves autochtones des Premières Nations, Métis et Inuit fréquentant ses écoles. L’objectif de l’examen était de faire un constat sur les progrès au niveau de l’amélioration du rendement depuis cinq ans, le statut quant aux écarts existants et les pratiques à privilégier. L’analyse des données recueillies a démontré que les élèves qui fréquentent les écoles ayant une forte population d’élèves de minorités visibles performent, pour la majorité, à des niveaux 3 et 4. Le progrès dans chaque école à l’étude est évident. Pour les élèves inscrits comme étant membre d’un groupe autochtone, l’analyse de la cueillette a démontré des résultats qui, majoritairement, atteignent la norme provinciale, soit les niveaux 3 et 4. Cet exercice de collecte, d’analyse et d’utilisation des données permet au Csc MonAvenir de poursuivre l’avancement de ses objectifs d’équité et d’inclusion. Grâce aux programmes mis en place et aux efforts des écoles, des environnements sains, sécuritaires et inclusifs sont créés et permettent la participation pleine et entière de tous les élèves à l’apprentissage et à la vie sociale de l’école.

Résultats aux tests de l'OQRE

3e année lecture

3e année écriture

3e année mathématiques

6e année lecture

6e année écriture

6e année mathématiques

9e année mathématiques théoriques

9e année mathématiques appliquées

10e année TPCL

Toutes les voies mènent à un brillant avenir

Tous les élèves du Csc MonAvenir sont encouragés à développer leur plein potentiel en se dirigeant vers un domaine d’étude qui correspond à leurs intérêts et leur permettra de contribuer de manière positive à la société. À travers les Majeures haute spécialisation (MHS), par exemple, ils ont la chance d’explorer plusieurs possibilités de carrière dans un même domaine. Les Programmes d’apprentissage des jeunes de l’Ontario (PAJO), quant à eux, permettent aux jeunes d’amorcer leur formation comme apprentis d’un métier spécialisé. L’éducation coopérative (COOP) est une autre façon d’obtenir des crédits pour l’obtention du diplôme d’études secondaires de l’Ontario (DÉSO) par le biais de stages en milieu de travail. Quelle que soit la voie empruntée, tous sont destinés à un brillant avenir.

Plus de 60 élèves ont exploré un métier
par le biais d’une expérience de travail coopératif (COOP)
supervisée par des spécialistes.
80 jeunes filles ont participé aux conférences de Compétence Ontario axées sur les métiers en forte demande
où les femmes sont sous-représentées. De celles-là, 40 ont pris part aux compétitions.
De plus, les ateliers à l’intention des 7e et 8e années ont rejoint 125 participantes.
Dans le cadre du programme Accent sur les jeunes,
7 élèves du Csc MonAvenir ont occupé un emploi d’été
au sein de l’un des 7 organismes francophones partenaires.
Taux d'obtention du diplôme en 2018
92 % en 2018