Apprentissage et enseignement

Orientation stratégique

Les élèves acquièrent les compétences de communicateur efficace francophone tel que défini dans le Profil de sortie de l’élève catholique de l’Ontario.

Savoir communiquer,

c’est maîtriser à la fois l’art de comprendre le monde et celui de se raconter, de partager ses savoirs, son vécu et ses valeurs. C’est une clé, un passeport vers un monde de possibilités. La communication est aussi, sur le plan académique, une compétence transversale qui contribue à la réussite dans toutes les matières. En vue de relever le défi audacieux de hausser significativement les compétences en communication chez l’ensemble des élèves, plusieurs actions ont été entreprises :

Constats Actions
Il y avait un besoin d’uniformiser la compréhension de ce qu’on entend par l’habileté de travail « Utilisation du français oral ». Une compréhension commune de ce que désigne cette habileté a été développée. Le personnel enseignant est maintenant davantage capable d’inciter les élèves à développer cette habitude dans toutes les matières, à travers des situations d’apprentissage engageantes.
Plusieurs élèves éprouvent de l’insécurité linguistique. Ils manquent de confiance quand ils doivent s’exprimer dans un contexte spontané. L’accent est mis sur la création d’un milieu linguistique sécurisant, qui donne aux élèves l’occasion de prendre la parole dans un contexte informel et les encourage à le faire, même si c’est dans un français qui n’est pas « plus-que-parfait ».
La plupart des élèves proviennent de milieux linguistiques hétérogènes. Certains ont besoin d’appui pour maîtriser la langue alors que d’autres sont bilingues ou même plurilingues. De cette diversité des profils linguistiques découle une grande diversité de besoins. Les outils systémiques qui ont été développés permettent de suivre les progrès de chaque élève en communication orale et écrite. Le personnel enseignant se réfère aux critères observables des continuums pour évaluer les preuves d’apprentissage, analyser les besoins individuels puis intervenir avec les stratégies pédagogiques les mieux adaptées.
Au palier secondaire, les élèves performent moins bien en communication qu’en connaissance et compréhension. Ils doivent transposer plus efficacement aux autres matières les notions en communication orale et écrite apprises dans les cours de français. Lors des rencontres collaboratives, les enseignants analysent les travaux des élèves en mettant l’accent sur le choix de stratégies d’apprentissage qui visent à développer les habiletés en communication orale et écrite dans toutes les matières à l’étude, en faisant des liens avec ce qui est enseigné dans les cours de français.

Un accompagnement qui donne des résultats

Les écoles ont bénéficié d’un accompagnement personnalisé, adapté à leurs besoins. Les stratégies à haut rendement préconisées, telles que les ateliers d’écriture, la dictée Zéro faute, le bavardage mathématique et l’enseignement de la grammaire nouvelle ont eu un effet positif sur la motivation des élèves et ont favorisé une plus grande prise de risque. Parmi les écoles qui ont reçu un appui intensif, des progrès impressionnants ont été observés : en l’espace de 6 mois, jusqu’à près de 60 % des élèves ont progressé dans les habiletés des continuums en communication orale et écrite qui avaient été ciblées.

Communication orale
Habiletés ciblées Écouter pour comprendre le message Prendre la parole de manière spontanée Utiliser le vocabulaire Structurer ses phrases
Communication écrite
Habiletés ciblées Planifier: organiser ses idées Rédiger son texte Réviser son texte Utiliser le vocabulaire

Évolution du travail d’écriture d’Edward

La qualité de l’accompagnement offert et l’efficacité des stratégies mises en œuvre transformeront progressivement les pratiques pédagogiques.
Ainsi, bien que les progrès observés sur le terrain n’aient pas encore fait hausser les indicateurs systémiques, les cibles ambitieuses pour 2021 sont maintenues. En ce qui a trait à l’habitude de travail qu’est l’utilisation du français oral, le regard davantage critique que pose maintenant le personnel enseignant et l’évolution des pratiques d’enseignement expliquent la faible baisse observée.

Des performances supérieures à la moyenne provinciale aux tests de l’OQRE

Encore une fois en 2018, les élèves du Csc MonAvenir ont excellé aux tests standardisés de l’Office de la qualité et de la responsabilité en éducation (OQRE). Dans toutes les épreuves, ils ont offert une performance supérieure à la moyenne provinciale. En 9e année, les élèves ont atteint la norme dans une proportion record de 91 % en mathématiques théoriques, soit 34 % de plus qu’il y a dix ans. Les élèves de 10e année ont quant à eux réussi le Test de compétence linguistique (TPCL) dans une proportion de 94 %, soit le plus haut taux en province. C’est la 2e fois depuis 2015 que les élèves du Csc MonAvenir performent à un tel niveau dans cette épreuve.

ÉpreuveTendance 2008-2018
Mathématiques appliquées - 9e année+ 33 %
Mathématiques théoriques - 9e année+ 34 %
Lecture - 3e année+ 22 %
Lecture - 6e année+ 15 %
Mathématiques - 3e année+ 12 %
Mathématiques - 6e année+ 4 %
Écriture - 3e année+ 2 %
Écriture - 6e année =

Résultats aux tests de l'OQRE

3e année lecture

3e année écriture

3e année mathématiques

6e année lecture

6e année écriture

6e année mathématiques

9e année mathématiques théoriques

9e année mathématiques appliquées

10e année TPCL

Pratique réussie : réseau d'apprentissage en mathématiques

Les enseignants des écoles élémentaires de la famille d’écoles Jean-Vanier et l’ÉÉC Notre-Dame (Hamilton) se sont rencontrés à deux reprises avec les enseignants de l’École secondaire catholique Jean-Vanier pendant l’année scolaire 2017-2018 afin d’assurer une transition uniforme pour chacun des élèves face aux apprentissages essentiels en mathématiques. La même expérience a été vécue au sein de la famille d’écoles Nouvelle-Alliance. En collaborant avec les enseignants titulaires, les enseignants ressources, les enseignantes accompagnatrices et les directions de ces écoles, le Service aux élèves et le Service de la programmation ont développé des interventions pour favoriser un environnement propice à l’apprentissage des mathématiques en tenant compte du bien-être des élèves.

Taux d'obtention du diplôme en 2017
90 %, soit 10 % au-dessus de la moyenne provinciale.