• L’acquisition de la langue est au cœur du mandat des écoles de langue française en milieu minoritaire.
• La communication est une compétence globale transversale qui touche toutes les matières scolaires, de la maternelle à la 12e année, et qui a une incidence sur l’acquisition d’un bilinguisme durable.
• Plusieurs jeunes francophones en milieu minoritaire éprouvent de l’insécurité linguistique, ce qui peut les décourager de poursuivre des études postsecondaires en français ou les pousser à abandonner l’usage de la langue de Molière en public.
• Les élèves d’aujourd’hui ont des profils linguistiques diversifiés. La plupart d’entre eux ne proviennent pas de milieux unilingues et homogènes. Les besoins sont donc tout aussi variés : certains ont besoin d’appui pour acquérir la langue alors que d’autres sont bilingues ou même plurilingues.
• Communication orale : À l’élémentaire comme au secondaire, cette compétence est surtout évaluée dans le contexte de présentation formelle préparée. La plupart des élèves manquent de confiance quand ils doivent s’exprimer dans un contexte spontané.
• Utilisation du français oral : il faut développer une compréhension commune de ce que désigne cette habileté.
• Au secondaire, les élèves performent moins bien dans la compétence en communication qu’en connaissance et compréhension. Ils doivent transposer avec plus d’efficacité aux autres matières scolaires les notions en communication orale et écrite acquises dans les cours de français.

L’accent est mis sur les habiletés langagières en communication orale et écrite, dans des situations d’apprentissage engageantes de littératie. Les élèves ont de plus en plus d’occasions de prise de parole et ce, dans toutes les matières.

Les outils systémiques du communicateur efficace permettent aux écoles de suivre le progrès des élèves en communication orale spontanée et en écriture. Les rencontres collaboratives dans les écoles permettent au personnel enseignant d’analyser des preuves d’apprentissage des élèves, à l’oral et à l’écrit et de pister les progrès des élèves. Le personnel enseignant a une compréhension harmonisée des habiletés langagières à développer chez les élèves. Il se réfère aux critères observables des continuums de communication orale et d’écriture pour planifier, enseigner et évaluer la communication orale et l’écriture.

L’habitude de travail de l’utilisation du français oral est mieux comprise par le personnel enseignant. Ce dernier a maintenant un regard critique face à cette habitude de travail et est davantage capable d’inciter les élèves à développer cette habitude qui se traduit dans toutes les matières. Ce regard critique et l’évolution des pratiques d’enseignement expliquent la légère baisse observée. Au palier secondaire, les enseignants continuent de faire des liens entre ce qui est enseigné dans les cours de français sur le plan de l’écriture et de la communication orale à la production des tâches d’apprentissage dans toutes les matières à l’étude. L’élève est invité à appliquer des stratégies diverses pour communiquer et écrire correctement et efficacement. De plus, l’engagement de la voix des élèves dans des situations spontanées de communication orale est au premier plan.

Lors des rencontres d’équipes collaboratives, les enseignants analysent les travaux d’élèves en mettant l’accent sur la compétence de communication, spécialement le choix de stratégies d’apprentissage pour développer les habiletés d’écriture et de communication orale dans l’ensemble des matières.